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un peu d’humour et d’art contemporain

Si vous fréquentez, l’art contemporain de près ou de loin, parfois vous devez être… disons dubitatif! Critiquer avec un peu d’humour l’art contemporain n’est pas toujours très apprécié, mais peut-être est-ce un problème franco-français …
… du moins, je l’espère. Toutefois il semblerait que non. Pourvu que cette « exception culturelle » caractérisée par son jargon inextricable et donc prétentieux, n’inspire pas trop d’autres protagonistes en matière d’art contemporain à travers le monde. Quand on pense que cette comédienne cinglante a écrit son spectacle à partir de vrais textes pondus pour de telles circonstances. C’était en 2011, mais l’association improbable entre humour et art contemporain reste encore tellement d’actualité. Et cela me fait toujours autant rire, jaune souvent certes, mais tout de même mieux vaut en rire.

« La clownesse » Rafaële Arditti s’attaque à une nouvelle cible : les pompeux cornichons de la culture officielle autoproclamée chic et choc. La voilà en Madame Laculture, toujours à nez rouge, vêtue d’un tailleur gris moulant d’hôtesse d’accueil, en train de lancer, micro en main, la soirée d’ouverture d’un improbable festival devant un parterre d’apparatchiks et trois jeunes de la cité du Bois Joli ‘« qui représentent leurs petits camarades, nous n’avons pas fait venir toute la classe, of course, et encore moins tout le collège, manquerait plus que ça, je plaisante, donc les jeunes qui ont participé au projet de CAIJCMAPMSD, Création Artistique Innovante pour les Jeunes avec des Capacités Moindres et un Avenir Pourri en Milieu Scolaire Défavorisé ‘». Dans un décor naze (trois brosses à dents qui pendouillent), la suffisante susurre son discours plein de vide, à la fois jargonnante, prétentieuse, j’m’en-foutiste et au bord de l’hystérie. A sa manière virtuose, Rafaële Arditti s’est inspirée de vrais textes pour les dynamiter. Sûr qu’après pareille charge elle pourra toujours ramer pour décrocher une subvention! » Jean-Luc Porquet,
Le Canard Enchaîné, 20 juillet 2011

« Rafale Arditti stigmatisme l’élitisme culturel et dézingue les discours fumeux des duchampolâtres » Fabien Bonnieux – La Provence

Pour mieux connaître cette artiste qui s’intéresse surtout à ce qui sonne faux,  Raphaële Arditti

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