Observation

Entomologie, recyclage et art

Minuscules mais pas ridicules
ou l’art des petits riens

Souvent de petites choses fragiles qu’on appelle insectes traversent notre champ de vision avec la désinvolture de ceux qui ont à faire. Souvent ils négligent notre présence car bien sûr, on ne déambule pas à la même échelle.
Pour beaucoup les insectes sont repoussants. Mais ces peurs sont souvent liées à une méconnaissance. Mettons un peu de compassion dans nos regards et nous découvrirons bien souvent des êtres vivants d’une rare élégance, qui occupent une place primordiale dans la longue chaîne de l’évolution.

insecteIl y a 350 millions d’année, qu’ils peuplent la terre. On les nomme scientifiquement dans leur début de carrière terrestre « animalcules », nom un peu vexant pour des pionniers de la vie. Les insectes représentent 80% des animaux connus. Les humains les divisent d’une façon bien arrogante en deux espèces : les utiles et les nuisibles. C’est un peu court, tout de même pour ces téméraires aventuriers terrestres. Il est de plus fort à parier qu’ils nous survivront.

On peut espérer que, lorsqu’ils seront maîtres du monde, les insectes se souviendront avec reconnaissance que nous les avons plutôt bien nourris lors de nos pique-niques. Colette (avec toujours beaucoup d’humour)

Alors rendons leur plastiquement et poétiquement hommage!

Pour cela soyons aussi délicats qu’eux et plongeons nous dans l’élégance des formes et des matières.

Insecte, recyclage et art

Pour ma part, j’ai toujours l’œil furtif et je suis spontanément intriguée par les petites choses en apparence modeste et dérisoire. Les observer est toujours source de créativité et surtout d’originalité, puisque leur insignifiance n’attire pas l’attention du plus grand nombre. Ces petites choses sont tellement discrètes que leur beauté et leur intérêt nous échappent. Tout repose d’abord sur une collecte de matériaux et d’objets minuscules naturels ou artificiels qu’on met d’ordinaire au rebut ou qu’on trouve dans la nature. J’ai personnellement une boîte aux trésors où je stocke mes trouvailles.
Gland, bout de ferraille rouillé, noyau de fruit, pelures d’ail, morceaux de plastique, fines brindilles, fil de fer… à vous de voir, les merveilles sont nombreuses.
Il m’a semblé pertinent de faire le pont entre ces deux univers en se servant de l’un pour représenter l’autre. Il s’agit d’une réinterprétation du monde des insectes à ma façon. Quel bonheur de les avoir vu magistralement mis en scène par mon ami photographe Olivier Mangin -grand amoureux de Marseille- dont je vous invite à découvrir le travail ICI.et LA
* ce site pour des raisons de téléchargement rapide ne présente pas les photos avec d’excellentes définitions, il vaut donc mieux allez directement chez l’intéressé les admirer.

 

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