Les femmes veulent ardemment et doivent pouvoir pleinement participer à l’instauration d’un monde prospère, durable et par voie de conséquence plus pacifique.
Ecce homo, c’est aussi ecce mulier !
Mais comment cela peut-il être possible si :
Les femmes forment 70 % des pauvres, elles possèdent moins de 2 % des terres et reçoivent moins de 5 % des prêts bancaires. Il y a en moyenne dans le monde 16 % de femmes parlementaires et moins de 10 % de chef-fes d’Etat et de gouvernement. Ces inégalités politiques et économiques sont un obstacle à un développement humain durable et équitable. |
Une situation d’exclusion des femmes
Face à ce triste constat, elles ne cessent depuis d’exprimer leurs volontés.
« Nous réaffirmons le rôle vital des femmes et rappelons qu’elles doivent participer pleinement et en toute égalité à la prise de décisions dans tous les domaines du développement durable »
Cette situation d’exclusion des femmes ne s’est d’ailleurs pas améliorée avec la COVID-19 puisque les inégalités existantes se sont encore creusées un peu plus.
La situation est claire et le mouvement éco-féministe ne cesse de la dénoncer. Celui-ci considère « qu’il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes, et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains. Cette approche conduit à mettre au centre les questions de pouvoir et de contrôle des ressources. »
Dans tous les domaines de la vie sociale, politique et économique, la discrimination des femmes est un frein pour envisager tout développement durable.
Respect des femmes et de nos précieux écosystèmes
Ecce Mulier parle de la femme connectée à la nature. C’est une façon de dire que respect des femmes et respect des écosystèmes sont indissociables.
Avec une conscience plus aigüe de la continuité, la femme a tendance à agir selon des intérêts présents calqués sur les intérêts futurs de tous. Cette intelligence instinctive et globale génère des énergies particulièrement créatrices et bénéfiques pour l’environnement. Toutefois cette disposition n’est pas purement féminine, les hommes aussi en sont dotés…
Une femme se profile en parfait prolongement d’un paysage, c’est la manière holistique choisie pour décrire visuellement cela.
Autrement dit, une approche démocratique, décentralisée et réellement centrée sur le peuple dans son entièreté est nécessaire en matière d’utilisation soutenable des ressources naturelles.